Autour du Prince Jean ! Le déplacement en Dauphiné et le discours de Vizille (2/2).
Après avoir lu attentivement le discours du Prince tenu à Vizille, voici donc maintenant, en laissant divaguer librement notre réflexion, quelques propos inspirés par cette grande occasion manquée, ou ratée, ou dénaturée (qu'on prenne les mots que l'on voudra...) que fut 1789, ce "grand mouvement" dont parlait le Comte de Chambord, et qui est à la base de ce qu'a développé le Prince devant les mebres du Coseil général de l'Isère..
On ne forcerait pas beaucoup le trait en affirmant que Louis XVI n'aurait peut-être pas été renversé, et encore moins assassiné, s'il avait agi comme les Rois d'Angleterre face à leurs opposants : à partir de 1215, lorsque leurs barons se soulèvent contre eux et leur arrachent la Grande Charte, ils ont peu à peu cédé la réalité du pouvoir, en échange de quoi ils ont gardé leur place, et les honneurs qui s'y rattachaient...
Louis XVI n'aurait peut-être pas été renversé, non plus, s'il s'était agi seulement d'un simple transfert de pouvoirs politiques. L'immense majorité des Français étaient royalistes en 1789, comme d'ailleurs la plupart des penseurs et des élites (Montesquieu, Voltaire, Mirabeau...), et le Roi avait d'ailleurs accepté un important partage des pouvoirs, ouvrant la porte à la représentation nationale, devenue indispensable comme - en son temps - la représentation communale.
En plein Moyen Âge féodal, la Royauté, une première fois, avait déjà bien su parfaitement s'adapter au mouvement communal, véritable révolte anti féodale, véritable "révolution" dans les esprits, les moeurs et le partage concret des pouvoirs. Pourquoi cela ne s'est-il pas passé, re-passé, six siècles après ? Que s'est-il passé ?.....
En 2007, le Prince Jean, Dauphin de France, s'est donc rendu dans le Dauphiné : l'image est facile, mais on rappellera malgré tout le Traité de Romans de 1349, par lequel Charles V a réuni cette belle province à la France. Une des clauses du Traité stipule que le Prince héritier portera dorénavant le nom de Dauphin.
Le Prince Jean s'est rendu plusieurs fois en Provence : illustrant l'image que nous avons souvent prise d'un arbre qui monte d'autant plus haut dans le ciel qu'il pousse plus profondément ses racines dans le sol, il s'est montré attentif, curieux et intéressé par tout ce qui s'y passe, et dans tous les domaines, rencontrant aussi bien la Nation Gardianne et ses traditions vivantes que les scientifiques de Cadarache préparant l'énergie du futur : les deux bouts de la chaîne pourrait-on dire....
Maintenant que nous savons mieux, grâce aux précisions fournies par Jean Gugliotta, comment se passent les voyages du Prince, et que nous avons même, en quelque sorte, pénétré quelque peu dans les coulisses de ces voyages (encore ne peut-on pas tout dire et tout raconter...), nous allons nous intéresser un peu plus, au moyen de photos et d'extraits de ses discours, que nous consulterons alternativement, à certains des déplacements du Prince, en France et à l'étranger.
Depuis trois semaines maintenant nous préparons à notre façon le mariage du Prince Jean et de Philomena.
Nous n'allons pas avoir le mauvais goût de tenter de faire de la récupération, ou de mettre des préoccupations de politque politicienne là où elles n'ont que faire, ou des choses de ce genre . Nous nous contenterons simplement de dire que les quelques mots prononcés par la Ministre, Maire du VII° arrondissement de Paris, nous ont paru, tout simplement, positifs dans l'ensemble.
Nous voici arrivés au terme de la première étape de notre préparation à la Fête de Senlis et de Chantilly. Nous donnerons, lundi, le programme de la deuxième étape, qui sera différente mais complémentaire de la première. Mais il n'est peut-être pas inutile de s'arrêter un moment, à ce stade de notre préparation, et de récapituler notre démarche déjà effectuée, avant de préciser celle qui va l'être.
Ou : du bon usage de l'argent...

Voici trois semaines, maintenant, que nous préparons à notre façon le prochain mariage du Prince Jean.
Aujourd'hui : les trésors de Chantilly, patiemment accumulés, avec un goût des plus sûrs par le duc d'Aumale.
"De tous les lieux que le soleil éclaire, il n'y en a point de pareil à Chantilly"( Madame de La Fayette ).